Étape 14, Nantes – Saint-Nazaire

Après avoir finit d'écrire le blog d'hier, je me demande pourquoi Jean-Paul, le Warmshower qui était censé nous héberger, ne nous répond pas. Forcément, quand on écrit au mauvais numéro, ça fonctionne moins bien. Enfin bref...

On arrive chez lui et l'on est chaleureusement accueilli. On discute jusqu'à minuit de ses histoires rocambolesques, ses premiers voyages à vélo dans les années 80 à ses aventures plus récentes. On prend des conseils pour le lendemain, pour la suite, c'est toujours bon. La soirée est douce et exténués, on s'endort profondément. Merci Jean-Paul pour cette superbe soirée.

Ce matin, nous nous dirigeons d'abord chez un vélociste pour un rétroviseur, Louise ayant cassé le sien la veille. Et oui, un rétroviseur c'est super chouette en vélo !

Puis l'on reprend la route pour sortir de Nantes. Au passage, je tiens à souligner que les nantais ont un comportement exemplaire envers les vélos et les piétons. Aucune voiture garée sur la piste cyclable, tout le monde s'arrête pour vous laisser passer. Good job les nantais !!

En chemin, avant de quitter la Loire pour le Canal de la Martinière, on croise ce pendule fixé à une ancienne sablière.

pendule

bref arret

On passe aussi par Saint-Jean-de-Boiseau pour voir la Chapelle Bethléem qui est fermée, on dirait presque à l'abandon.

sur la route de la chapelle

On traverse La Montagne, et l'on arrive au fameux Canal que nous suivrons en ligne droite ininterrompue pendant 15km. Mais avant cela, le superbe Misconceivable d'Erwin Wurm.

Le bateau

Puis on roule on roule on roule, on dépasse quelques cyclistes qui nous re-dépasse ensuite au moment de déjeuner.

dej

Au passage, je souhaitais vous montrer les petits panneaux qui sont avec nous depuis Lyon.

signalétique

À la fin du Canal de la Martinière, nous retrouvons la Loire, qui a beaucoup changé entre temps. À Paimboeuf, l'estuaire commence. Elle est large avec de petites vaguelettes aux bords, les oiseaux et les vaches ne sont plus les mêmes.

estuaire

paimboeuf

On se rapproche doucement de l'embouchure car nous avons le vent de face. Nous voyons le pont de Saint-Nazaire grandir petit à petit. C'est immense et impressionnant.

Le pont

Et puis... on arrive à l'océan. On réalise qu'on est venu de Lyon avec nos jambes, et que c'est un peu fou. C'est aussi la fin de la Loire à Vélo, le début de la Vélocéan et de la Vélodyssée. Quelques panneaux pour y voir plus clair :

ville Étape

fin

Quelques photos de l'arrivée aussi:

photo1

photo2

On file ensuite au camping pas très loin pour poser les affaires, enfiler un maillot et aller vite vite se baigner. L'eau est super bonne, il y a beaucoup de vent mais ça ne fait rien. C'est toujours un immense plaisir de se baigner, d'enfoncer les orteils dans le sable chaud, d'avoir la peau salée et de manger une crêpe au bord de l'eau.

guinguette

Après quelques courses, on retourne au camping. On dîne vite fait et je vous écris. Encore un douce journée qui se finit, mais cette fois-ci à l'ombre des pins et avec l'air marin. 1 300 kilomètres depuis la maison, dont 80 aujourd'hui.

À demain tout le monde.

chips brets

Les hamacs

La trace du jour :

Simon et Louise Toutes les photos ici