Étape 15, Saint-Nazaire – La Barre-de-Monts
Ce matin départ du camping à 9h. On a beau se réveiller tôt, ce temps du matin semble être incompressible. Nous partons de Saint-Brévins direction le Sud. Les villes et villages traversés ressemblent tous à l'endroit typique de la côte Atlantique : des pins, des maisons de vacances en lotissement, des routes un peu abîmées, des campings, des gens qui marchent en tongs et l'océan. On l'a longé pendant quelques temps, mais on est surtout passé par des lotissements.
Entre les lotissements, de petits chemins de sous-bois ou parfois, plus rarement, quelques champs.
Louise a eu sa première gamelle aujourd'hui. Rien de grave. Dans un virage, elle a glissé sur le sable qu'il y avait là. Serait-ce la première et dernière chute du voyage ? Nous verrons !
Nous passons ensuite par Pornic, charmante ville très touristique. Il y avait beaucoup de monde. Heureusement parmi eux se trouvait un gentil monsieur qui m'a donné ce petit pic qui permet d'ouvrir le tiroir de la carte SIM, dont j'ai besoin pour mettre la carte mémoire de mon appareil photo dans mon portable, et ainsi vous partager tout ça. Qu'il en soit remercié.
En chemin, on recroise encore ce couple d'allemands rencontré la veille.
On s'arrête vers midi et demi pour casser la croûte du pain acheté plus tôt, de la tomme de chèvre et du ptit saucisson trouvés sur place. Les allemands s'arrangent manger au même endroit que nous.. Après l'allongé habituel, c'est reparti.
L'après-midi, on emprunte des chemins au soleil, et ça cogne. On passe devant un camping, et comme nous gourdes étaient à sec dans ce désert aride, on s'est permis de les remplir. On recroise au passage les allemands.
Après 20 kilomètres dans les terres, nous arrivons en Vendée. Et mine de rien, c'est vrai que le paysage change un peu. On s'arrête au petit Port des Brochets car c'est très mignon.
Les carrelets du Port des Brochets, cabane sur pilotis assorti d'un filet de pêche. On en voit souvent depuis Paimboeuf.
Le port en basse-mer. Les bateaux vont et viennent seulement à marée haute.
Louise entre dans une boutique d'ostréiculteur. Anette nous reçoit chaleureusement, nous offre une très bonne huître, et nous raconte l'histoire du port. Elle est vraiment très sympa et elle adore elle aussi tailler le bout de gras.
Chez Anette
On continue notre chemin, qui ressemble à cela:
À 15h40 se pose un dilemme. Va-t-on emprunter ou non le passage des Gois qui mène sur l'île de Noirmoutier dont nous a parlé Anette ou pas? Elle nous l'a bien vendu, alors on y va.
Le passage des Gois est la portion de la départementale 948 que l'on ne peut emprunter qu'en marée basse, puisqu'elle est submergée sinon. Même si la marée est montante, on décide de le prendre. On a le vent de face et on plafonne à 10 km/h. Les voitures nous doublent, et c'est pas génial parce qu'on dirait un retour de plage digne de Sète.
Arrivé sur l'île, on ne trouve pas ça fou-fou. On s'attendait sûrement à quelque chose de joli, mais c'était des champs, des zones industrielles et des lotissements. Un peu déçus, on repart cette fois-ci par le pont, qui nous offrit une très chouette vue sur l'océan.
Passé le pont, on est un peu claqués. En plus moi j'ai quelques coups de soleil et il fait très chaud. On fait le tour des deux campings et ils sont complets. Alors on trouve un spot de bivouac dans le sous-bois à côté de l'un d'eux, on utilise clandestinement leurs douches, et on se pose dans nos hamacs. Après 97 kilomètres, le repas est bien mérité..
Des bisous à tous :)
La trace du jour :
Simon et Louise Toutes les photos ici